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Le SCT mieux noté par les entreprises que le SDD

  • Dans une enquête Bfinance de juin dernier, trente Trésoriers de grandes entreprises françaises indiquent l’état de leur migration SEPA. 20 % émettent régulièrement des virements SCT et lui reconnaissent une qualité de service supérieure ou égale aux virements nationaux (CFONB). Parmi les 80 % restants, seuls 10 % évoquent un manque d’intérêt économique. Les autres ont un projet SCT en cours, parfois freiné par une migration ETEBAC retardée. 73 % annoncent vouloir migrer avant fin 2012, dont près de la moitié (33 %) avant la fin 2011.
  • Quant au SDD, 9 % l’utilisent régulièrement (émission d’ordres). Un quart pense migrer en 2012, et 54 % disent n’avoir rien planifié. Surtout, de fortes attentes se manifestent. 68 % des sondés réclament plus de clarté dans la gestion des mandats et 64 % sur la façon de convertir en mandats les autorisations de prélèvement nationales. De plus, 40 % veulent voir harmoniser les formats d’échanges avec les banques (contre 13 % sur le SCT sur ce même besoin).
  • En outre, l’offre de gestion des mandats (progiciels, sous-traitance) est jugée inadaptée par 35 % des interrogés. A peu près autant estiment ne rien y gagner économiquement. Il en découle que 44 % estiment inférieure la qualité de service du SDD par rapport à l’existant CFONB, et que 78 % n’ont pas encore de projet de migration.
  • Sur le SCT, peu d’améliorations sont réclamées, signe d’une bonne appropriation et de l’effet positif de l’application de la DSP (fin des dates de valeur, réduction des délais d’exécution, tarification détaillée…).
  • Pour le SDD, rappelons que peu d’entreprises sont utilisatrices (donneurs d’ordres). Un dixième déjà converti n’est donc pas un mauvais score, surtout si on le compare aux 0,1 % des volumes à l’échelle de la zone euro. Par rapport au SCT, il s’agit d’un chantier majeur pour un émetteur (créancier). C’est d’autant plus vrai si la Direction Financière souhaite utiliser le mandat électronique (e-mandate) ou pour la validation interbancaire de ce dernier, afin de réduire la contestation. Côté débiteur, les adaptations sont comparables à celles de la réception d’un SCT.
  • Les manques de clarté évoqués sont pour partie dus à une appropriation encore peu approfondie, mais aussi à une offre encore non stabilisée. De fait, il n’existe pas de scénario interbancaire opérationnel des validations en ligne d’e-mandate. En parallèle, un troisième mode de SDD, à montant fixe (Fixed Amount SDD) entre en vigueur en novembre prochain, qui supprimera le droit à remboursement si le montant débité est fixé dans le mandat.