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  • Crédit
  • Royaume-Uni

FriendlyScore rassure les prêteurs du P2P Lending

Le marché du « social lending » accueille un nouvel acteur : FriendlyScore. Ce dernier s’appuie sur les informations des comptes personnels des futurs emprunteurs sur les médias sociaux pour leur attribuer un score de fiabilité. L’initiative présente un autre usage des données sociales.

FriendlyScore est d’abord présenté comme un outil d’assistance aux prêteurs des plates-formes de crédit entre particuliers, mais aussi comme une réponse aux faiblesses des fichiers positifs.

Le service doit aider les prêteurs à évaluer le niveau de risque associé à chaque emprunteur. Leur fiabilité est ainsi définie grâce à l’analyse en temps réel de leurs profils sur les réseaux sociaux ainsi que de leurs échanges avec les autres internautes.

FriendlyScore précise utiliser plus de 800 éléments clés extraits des comptes Facebook. Autant de données qui permettent selon la start-up de définir le niveau de risque des futurs emprunteurs grâce à un algorithme spécifique.

Notre analyse : Les réseaux sociaux, nouvelle carte d’identité et de confiance ?

FriendlyScore a  déjà défini le score de quelque 6 000 personnes inscrites sur les sites de financement entre particuliers.

Alors qu’en France, le projet de création d’un fichier positif a finalement dû être enterré, le modèle est répandu dans les pays anglo-saxons. Mais FriendlyScore en souligne les manquements, notamment en ce qui concerne la définition du score des plus jeunes, sans historique de crédit. L’objectif principal du service est donc de définir un score de risque aux nouveaux emprunteurs dont le comportement en tant que créancier restait jusqu’ici imprévisible. Le service utilise ainsi les données des réseaux sociaux, largement utilisés par sa cible.

Cette initiative illustre le potentiel de l’usage des données et du Big Data, mais aussi la nécessité croissante pour les internautes de surveiller leurs profils, devenus un élément à part entière de leur identité numérique.