Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Paiement
  • Stratégie d'acteur
  • France

N26 arrive en France avec des services payants

N26 prépare son retour en France et commence déjà à prospecter. Une question de jours, puisqu’elle est attendue ce mois-ci. Elle a tiré les enseignements de son entrée sur le marché naissant des néo-banques et opte pour une approche partiellement payante.

Outre la tenue de compte, proposée gratuitement, N26 mise sur un modèle payant. Elle facturera de 30 à 70 euros de frais à ses clients chaque année. Les cartes classiques coûteront 29 euros par an et 70 euros pour l’offre premium « N26 Black ».

Son modèle s’appuie ainsi sur plusieurs leviers : des offres de base gratuites (paiements cartes en France et à l’étranger, retraits DAB en zone euro), auxquelles s’ajoute des frais d’1,7 % sur les retraits hors euros. Et un service haut de gamme payant, avec assurance et retraits gratuits (euros et autres devises).

Les démarches engagées précédemment pour adresser le marché français devraient bientôt porter leurs fruits. Selon la FinTech, outre des impératifs réglementaires, ce contretemps serait en partie lié à un nombre trop important de demandes de la part des clients potentiels.

Notre analyse : Sacrifier la gratuité pour construire un modèle viable

N26 est déjà présente en Allemagne et en Autriche. Elle dispose d’une licence bancaire sur son marché d’origine. En France, elle vient intensifier la compétition face à Morning (ex-Payname), Compte-Nickel, Anytime… sans oublier les filiales en ligne ou mobiles des groupes bancaires traditionnels : Hello Bank!, Boursorama, Fortuneo, ING Direct, etc.

Comme la plupart des banques en ligne et néo-banques, N26 s’est résolue à facturer certains services. Elle a également adopté une montée en gamme avec une offre premium.

Quand bien même leurs modèles restent à peaufiner, ces nouveaux acteurs continuent de proposer des tarifs attractifs défiant ceux des banques traditionnelles. Ils inspirent d’ailleurs aussi des acteurs de l’encaissement, également en quête de relais de croissance : Lydia, par exemple, qui vient de lancer sa carte de paiement « connectée ».