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Retour d’expérience : De nouvelles perspectives pour les titres-restaurant

La Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) célèbre les 50 ans de ce mode de paiement. A cette occasion, elle revient sur son évolution et donne sa vision pour l’avenir.

Les titres-restaurant existent aujourd’hui depuis un demi-siècle. Ce moyen de paiement destiné au financement de l’alimentation des salariés continue d’évoluer et devrait dès cette année pouvoir concerner aussi les travailleurs indépendants. Dans la forme, il s’agit aussi d’accélérer la dématérialisation des titres, prévue totalement pour 2020.

A ce jour, 4 millions de salariés bénéficient de cet avantage social ; 140 000 entreprises et collectivités l’ont mis en place. 180 000 restaurateurs et commerçants acceptent actuellement ce mode de paiement en France.

Au-delà des travailleurs indépendants, la CNTR compte par ailleurs sur la croissance de ses titres au sein des TPE, au sein desquelles le taux de pénétration laisse encore à désirer (5 % pour les entreprises de 1 à 2 salariés, 10 % à 15 % pour les TPE contre jusqu’à 50 % des grands groupes).

Mise en perpsective : Un moyen de paiement social qui se modernise

L’anniversaire des 50 ans des titres-restaurant célèbre concrètement le fait que ce moyen de paiement est devenu un avantage social exonéré de charges et un levier de croissance pour le marché de l’alimentation. Ces titres représentent en effet 15 % du chiffre d’affaires des acceptants.

Forts de leur dimension sociale, les titres-restaurant n’en sont pas moins une source d’innovation. De nouveaux acteurs font régulièrement leur apparition sur le marché, à l’instar de Lunchr, un nouvel entrant qui vise surtout les TPE avec sa carte Mastercard.

En outre, les émetteurs travaillent toujours à la dématérialisation depuis 2014 (sur cartes de paiement et smartphones) et visent aujourd’hui un objectif élevé concernant la dématérialisation totale des titres prévue pour 2020. L’idée, pour accélérer le processus, serait d’interdire à cette date l’utilisation des chèques papier. Edenred, qui représente 37 % des parts de marché des titres-restaurant, participe largement à ces efforts de modernisation. Un tiers des utilisateurs de ses titres possèdent aujourd’hui une carte et n’utilisent plus les titres papiers. Le groupe n’en oublie pas moins de travailler sur le canal mobile pour ne pas manquer d’opportunités. Chez Up (30 % de parts de marché), 10 % seulement utilisent un titre dématérialisé, mais le groupe envisage de passer à 30 % cette année. La dématérialisation a donc nettement progressé, puisqu’on estimait à 5 % le volume de titres émis en version dématérialisé à fin 2016.