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« L’harmonisation des moyens de paiement européens est compromise »

  • La FBF a immédiatement réagi en dénonçant la mise en cause du modèle économique et donc la viabilité des investissements bancaires pour le SEPA. Elle a annoncé le retrait temporaire de sa participation au Comité National SEPA de la France, afin de réfléchir et s’adapter à la nouvelle donne présentée.
  • Selon elle, la Commission Européenne et la BCE ont clairement rejeté à terme le principe même de l’interchange.
  • Or seul le mode coopératif éprouvé de l’interchange financerait, selon la FBF, les investissements et les dépenses (maintenance, garantie du paiement) selon un schéma connu à l’avance, durant toute la vie du prélèvement.
  • Elle met en avant un risque de déstabilisation du marché et un risque tarifaire pour les clients.
  • La Commission et la Banque Centrale ont cherché autant à faire un geste en faveur du secteur des paiements, qu’à gagner du temps à propos de la légitimité de l’interchange. Cette annonce a été sans doute convenue au prix d’un difficile compromis interne entre la DG « Marché Intérieur » et la « Concurrence », dont la position hostile par principe à toute forme suspectée d’entente sur les prix a été réaffirmée par la suite.
  • Pour autant, les professionnels des paiements, banques en tête, qui attendaient depuis longtemps une position officielle, sont loin de l’avoir reçue comme un encouragement à investir dans le SEPA, notamment dans un troisième « scheme » européen de cartes. La réaction française, mal comprise à Bruxelles, traduit le sentiment général des banques européennes.
  • La distance se creuse entre un Exécutif européen tenu d’unifier les marchés et des banquiers contraints de remettre en cause leurs modèles. Et dans ce schéma, les entreprises craignent d’autant plus une hausse des coûts.