Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews

Partenariat de G&D et Wincor pour recycler les espèces

  • Les acteurs Giesecke & Devrient (G&D) et Wincor Nixdorf créent une filiale commune (JV) pour le recyclage automatisé d’espèces.
  • Nommée CI Tech Components, elle développera et commercialisera des procédés sécuritaires pour authentifier et traiter les billets de banque. Avec un siège en Suisse et un second à Munich, la société sera opérationnelle en mars prochain avec 160 salariés.  
  • Les deux constructeurs veulent augmenter leur part de marché réunie de 10 % dans le marché en essor des modules et des capteurs d’authentification. Ils l’estiment à un milliard de dollars en 2015, contre 650 millions aujourd’hui (476 millions d’euros).
  • La filiale combinera le logiciel pour centre de gestion d’espèces de G&D avec la plate-forme logicielle de Wincor d’optimisation des encaissements d’espèces pour les banques et les commerçants. Elle ciblera aussi les fournisseurs de systèmes de libre service : kiosques automatisés pour banques, commerçants, bureaux de poste et billets de train.  
  • Les composants matériels et logiciels s’appuieront sur des normes ouvertes, dans le but d’attirer les autres partenaires du secteur.
  • Cette alliance s’inscrit dans la nouvelle étape de fusions et acquisitions des constructeurs monétiques entamée l’an passée avec les fabricants de terminaux : achat d’Hypercom par VeriFone à l’automne, tentatives d’OPA de Donoher sur Ingenico, puis d’Oberthur sur DeLaRue. A cet égard, notons que DeLaRue vient de publier son refus le 26 janvier 2011.
Voir les veilles d’octobre et de décembre 2010
  • Cette annonce est à rapprocher d’une autre alliance, récente, de Wincor Nixdorf avec Brink’s pour externaliser l’encaissement des espèces. Ce partenariat cible, lui, la gestion des la ligne de caisses en magasin jusqu’à la remise en banque. Il concerne tant l’encaissement de proximité traditionnel qu’en libre-service. Il vise la centralisation des informations et l’amélioration des contrôles afin d’éviter fraudes et braquages. Il s’appuie sur une plate-forme consolidant la disponibilité du numéraire et des équipements. Son système intelligent s’enrichit au fur et à mesure des données analysées, afin d’améliorer la prévisibilité du niveau de cash nécessaire au fonctionnement du magasin et donc l’organisation des transports de fonds.