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Visa parie sur l’amendement Durbin

  • Lors du salon sur le crédit automobile américain « Auto Finance Risk Summit » de Dallas, Visa a promu l’usage de la carte de débit. Les organismes de prêt automobile se voient suggérer d’accepter par carte de débit les remboursements de mensualités de prêts.
  • L’argumentation repose sur la baisse de l’interchange de débit imposée par la Fed, du fait de l’amendement Durbin de 2010. Avec un plafond interbancaire à 0,12 dollar et un paiement garanti, le coût de traitement devient compétitif lorsqu’on le compare avec ceux de l’émission de factures et de leur recouvrement.
  • Certes, Visa mène, avec tout le secteur américain des paiements, un lobbying pour retarder la réforme (voir infra la brève « Amendement sénatorial pour retarder le plafond sur l’interchange de débit »). Toutefois, il semble – comme déjà en Europe – avoir intégré les conséquences du recul des trois quarts de ce revenu encaissé par ses émetteurs. Il recherche donc déjà des revenus alternatifs, dans une logique de volumes proactive. Multiplier les actes de paiement par cartes, aux dépens d’autres instruments de paiement, aidera à compenser cette baisse unitaire. Il fidélise ainsi ses établissements clients en défendant leurs intérêts.
  • Rappelons que, pour le système de cartes lui-même, l’interchange est en effet transparent : il ne le touche ni ne le verse, même s’il en fixe les règles. Les revenus de Visa reposent sur le nombre de cartes émises et sur la volumétrie de leurs transactions. Le système a donc intérêt à modifier les usages des utilisateurs en faveur de la carte, d’autant qu’il s’agit d’évolutions très lentes, donc durables.