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Etude : Où en sont les projets de blockchain bancaires ?

Encore aujourd’hui, il reste difficile pour les observateurs et acteurs du monde financier de définir l’impact de la Blockchain sur le métier et les services bancaires. Une enquête tente néanmoins de donner une réponse alors que les initiatives bancaires se bousculent, pour le meilleur et le pire.

Infosys Finacle et son partenaire Let’s Talk Payments (LTP) ont réalisé une étude auprès d’une centaine de banques à travers le monde. Le but ? Définir l’engouement réel des banques pour la technologie Blockchain et tenter de qualifier leurs projets. Un premier chiffre marquant traduit l’attente, pour 80 % des banquiers, de l’adoption effective de la Blockchain d’ici 2020, soit un délai très court.

Aujourd’hui, toujours selon l’étude, 50 % des établissements financiers auraient déjà ou prévoiraient d’investir dans la technologie Blockchain. En moyenne, un projet d’adoption de la Blockchain serait estimé par les entreprises interrogées à 1 million de dollars en termes d’investissement.

Sur le plan stratégique, l’adoption de la Blockchain passe par l’intégration d’un consortium pour 30 % des sondés. Mais 50 % d’entre eux préfèrent l’association avec des acteurs innovants et des FinTech.

Analyse : Au-delà de l’enquête ? Quelles réalisations ?

Consacrée ou conspuée, la technologie Blockchain ne laisse aucun acteur de la banque et du monde financier indifférent. Les initiatives variées se sont multipliées ces derniers mois, démontrant l’intérêt (éviter une désintermédiation technologique) et les attentes autour de la Blockchain.

CommBank testait ainsi un système d’émission d’obligations d’Etat, basé sur la technologie Blockchain. Le paiement, l’assurance ou encore la gestion d’actifs sont aussi impactés.

L’étude vient renforcer l’idée que les attentes sont très fortes vis-à-vis de cette technologie. Elle souligne aussi que ces projets sont considérés comme stratégiques et que la majorité des banques ne souhaite pas partager ses travaux au sein d’un consortium. Un pragmatisme que l’éclatement partiel du consortium R3 vient justifier a posteriori.