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HSBC utilise l’IA pour lutter contre le blanchiment

Le robo-advisor n’est pas le seul outil technologique à susciter l’intérêt d’HSBC pour faire évoluer ses services bancaires. La banque s’est aussi associée à une start-up de la Silicon Valley pour, cette fois, optimiser ses process de lutte anti-blanchiment grâce à l’Intelligence Artificielle.

HSBC s’est choisi un nouveau partenaire : la start-up spécialisée Ayasdi, basée au cœur de la Silicon Valley.

Le premier objectif d’HSBC en intégrant l’IA à ses services concerne l’amélioration de ses processus de conformité. Le groupe bancaire envisage ainsi d’automatiser ses enquêtes visant à lutter contre le blanchiment d’argent par exemple. La technologie d’Ayasdi permet en particulier de rapprocher automatiquement les différents profils de clients et de comportements pour identifier les transactions à risque.

D’après les premiers tests réalisés par les deux partenaires, l’utilisation de l’IA dans ce type de processus permettrait à la banque de réduire de 20 % le temps consacré à ces enquêtes, sans diminuer la qualité de ses opérations de contrôle. Ayasdi permet en outre de réduire de 20 % la proportion de faux-positifs. Enfin, HSBC estime que l’utilisation de cette technologie lui permet d’économiser plusieurs dizaines de millions d’euros par an.

Analyse : Sur tous les fronts technologiques

HSBC signe une seconde opération de grande ampleur concernant l’intégration des nouvelles technologies dans ses services, en quelques jours seulement. Outre l’IA, la banque vient en effet de présenter un service de conseils personnalisés et automatisés en investissement, basé sur un robo-advisor. Ce dernier est développé à partir d’un logiciel maison et s’adresse aux petits épargnants sur le marché britannique.

Cette fois, la banque s’est rapprochée d’une start-up pour faire évoluer ses services vers la prochaine étape technologique déjà en marche, celle de l’IA.

Pour HSBC, l’idée est de réduire les coûts relatifs au développement d’une nouvelle technologie et à son intégration au sein de ses services. Au-delà des start-up, IBM et Watson comptent parmi les premiers partenaires des banques et acteurs des services financiers sur ce thème. La lutte anti-blanchiment est un chantier dont le coût va croissant pour les banques, pour des résultats parfois considérés comme insuffisant. C’est ce qu’a déjà expérimenté HSBC par le passé. Tout récemment, c’est BNP Paribas qui vient de se voir infliger une amende par l’ACPR, pour un dispositif LCB-FT défaillant.