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Les salariés reposés récompensés !

La compagnie d’assurance Aetna s’appuie sur le bracelet d’activité Fitbit pour récompenser ses salariés dormant suffisamment la nuit. Sous couvert de productivité, l’initiative pose la question du respect des données personnelles et de la vie privée.

La société Aetna débutait l’année dernière son programme d’intégration des bracelets connectés Fitbit (traqueur d’activité) dans le calcul de ses primes. L’objectif était alors de motiver les équipes à mieux dormir la nuit pour gagner en productivité.

Pour les salariés, il s’agit ainsi de prouver qu’ils passent plus de vingt nuits à dormir au minimum sept heures pendant une durée donnée. Chaque nuit de plus de sept heures leur permet ensuite de gagner 25 dollars.

L’entreprise prévoit d’allouer 500 dollars maximum de prime de sommeil par salariés par an. L’intégration au programme de « prime au sommeil » se fait évidemment sur la base du volontariat.

Notre analyse : Traquer les salariés : pour leur bien ou celui de l’entreprise ?

Le bracelet Fitbit gagne de nouvelles lettres de noblesse. Par cette initiative, au-delà du suivi de l’activité physique de ses utilisateurs, il devient en effet un outil de mesure potentiel de la performance des salariés.

Fitbit : le bracelet privilégié des salariés ?

Au-delà de l’exemple d’Aetna, le bracelet Fitbit avait déjà été impliqué auparavant dans la réduction des primes d’assurance des salariés d’une autre société américaine. Appirio, entreprise américaine de conseil dans le secteur informatique, annonçait ainsi  en août 2014 avoir réduit de 5 % sa cotisation annuelle d’assurance en équipant ses salariés de Fitbit. Elle illustrait alors un exemple original de monétisation des données personnelles au bénéfice de leurs détenteurs. Restent de nombreux freins pour la démocratisation de ce type de dispositifs étant donné les appréhensions concernant la protection des données personnelles.

Cet exemple illustre donc le dilemme posé par l’utilisation des wearable devices dans des contextes professionnels, quand il s’agit de données relatives à la santé.