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  • Espagne

Lidl teste son propre wallet

LES FAITS

  • Le distributeur allemand réalise en ce moment des tests pour une fonctionnalité Lidl Pay (ainsi baptisée, en l’absence de détails fournis pendant la phase de pilote).
  • Lidl Pay est une option de paiement mobile par QR code, accessible depuis son application de fidélité, Lidl Plus.
  • La solution est actuellement testée dans 5 villes espagnoles : Barcelone, Madrid, Saragosse, Séville et Malaga. Elle devrait ensuite être déployée en Allemagne, en Autriche, en Pologne et au Danemark, à savoir dans les pays où Lidl Plus est disponible.
  • Parcours client : même si le parcours n’est pas précisément connu aujourd’hui, on sait que cette option est disponible dans l’application Lidl Plus, dans un onglet baptisé « Mi cartera » ; le client peut y enregistrer les coordonnées de ses cartes de paiement. Au moment de payer, le client doit scanner le QR code qui s’affiche dans l’application et valider sa transaction par le moyen qu’il a choisi (code ou empreinte digitale). Ses coupons de fidélité sont automatiquement appliqués et il reçoit un reçu de paiement digital, stocké dans l’application.

ENJEUX

  • Garder la main sur la collecte des données de paiement : d’après Lidl, cette expérimentation répond à une crainte exprimée par le distributeur, face à la multiplication des solutions de paiement des géants du Web. Ces derniers mettent ainsi la main sur les données transactionnelles et la manne financière qu’elles représentent.
  • Lidl, pour sa part, veut être le seul exploitant de ces données et les utiliser pour personnaliser l’expérience client et lancer de nouveaux services en fonction de l’analyse du comportement de ses clients.
  • Réduire les coûts de transaction : l’objectif de Lidl Pay est aussi de réduire les frais de transaction. A cet égard, Lidl envisage également de proposer à ses clients allemands de payer par prélèvement, s’affranchissant cette fois des commissions versées à Visa et Mastercard.  

MISE EN PERSPECTIVE

  • En Allemagne, PWC estime qu’un quart de la population utilise son téléphone pour réaliser des achats ; cette part monte à 46 % pour les moins de 30 ans. Un contexte favorable au développement du paiement mobile en pointe de vente.
  • Côté concurrence, Aldi a fait le choix d’accepter Apple Pay et Google Pay et dit ne pas souhaiter émettre sa propre solution de paiement.
  • D’autres enseignes, comme Saturn, Netto ou Edeka, en revanche, ont adopté la même stratégie que Lidl. Saturn Smartpay a été développée avec MishiPay et permet aux clients de se renseigner sur les produits et de payer depuis leur téléphone dans les rayons, raccourcissant l’attente en caisse. Tout comme pour Lidl, l’objectif est de récupérer des données à analyser. Lidl, pour sa part, mise sur l’intégration dans son application de fidélité pour en favoriser l’utilisation.