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Lydia se lance dans l’agrégation

La start-up française au million d’utilisateurs continue d’étoffer sa gamme de solutions, comme le démontrent ses deux dernières annonces. La première concerne l’évolution de son application bancaire pour devenir une offre qu’elle qualifie de « métabancaire». La seconde confirme le lancement d’un service premium doté de nouvelles fonctionnalités, pour asseoir son business model.

En partenariat avec la start-up Budget Insight, le spécialiste du paiement mobile a lancé un «méta-compte bancaire». Il s’agit d’un agrégateur de comptes, accompagné d’une carte universelle, émise par la FinTech Treezor, qui agrège toutes les cartes bancaires du client.   

Outre le paiement entre particuliers l’application offre désormais de nombreuses fonctionnalités dont : la possibilité d’effectuer des prélèvements et des virements interbancaires depuis Lydia, de créer des sous-comptes Lydia pour la gestion de budgets spécifiques, mais aussi d’automatiser les transactions permanentes et les dépenses partagées comme le loyer. Une nouvelle fonctionnalité permet par ailleurs d’envoyer une URL de paiement aux personnes n’utilisant pas Lydia pour leur permettre de payer par le biais de leur carte.   

Les services de base (paiement mobile chez certains commerçants, transfert d’argent entre particuliers, virement bancaire) restent gratuits, en revanche les nouvelles fonctionnalités se rajoutent avec un accès payant à 3,99 euros par mois. Lydia a pour objectif d’asseoir son modèle économique et vise un million de clients premium d’ici à 2020.

Mise en perspective : Des ambitions toujours plus grandes

Forte d’une nouvelle levée de fonds de 13 millions d’euros, la FinTech parisienne affirme vouloir s’imposer comme le compagnon préféré des usagers pour la gestion de leurs dépenses quotidiennes, à la manière d’un agrégateur. Pour ce faire, elle se targue de combiner d’une part l’expérience client optimisée proposée par les néo-banques et de l’autre la large gamme de produits qu’offrent les banques traditionnelles. L’idée est de faire de sa nouvelle interface un point d’accès unique aux différents comptes bancaires, profitant des opportunités offertes par la nouvelle directive européenne sur les services de paiement. Cette offre d’agrégation et sa carte se rapproche ainsi de la carte de paiement agrégatrice lancée par Max il y a trois mois.

Avec la nouvelle formule premium, Lydia tente de diversifier ses sources de revenus qui ne provenaient jusqu’à maintenant que de ses 30 000 commerçants partenaires. D’autres fonctionnalités sont prévues pour cet été : mise en place d’un système d’Iban virtuel relié à tous les comptes bancaires et lancement de cagnottes sans commissions. Une expansion sur deux nouveaux marchés européens est également au programme.