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  • Stratégie d'acteur
  • Royaume-Uni

Starling Bank passe le cap de la rentabilité

LES FAITS

  • Elle met en avant le fait qu'elle est devenue la première néo-banque britannique de nouvelle génération à passer le seuil de la rentabilité.
  • La néo-banque enregistre environ 4 milliards de livres sterling de dépôts. Pour atteindre ce chiffre, Starling Bank a su fidéliser ses clients, dont un tiers ont fait de la néo-banque leur banque principale. Ainsi, ce sont 30 % de ses clients qui déposent 1120 euros en moyenne par mois sur leur compte.
  • Starling a par ailleurs généré un bénéfice d'exploitation total de 9 millions de livres sterling pour le mois d'octobre 2020, ce qui représente un bénéfice de 0,8 million de livres pour octobre. Il s’agit d’une multiplication par 4 de ses revenus par rapport à l'année dernière.
  • Concernant les professionnels, Starling Bank a ouvert 180 000 comptes de PME ; une part de sa clientèle que la néo-banque identifie comme sa première source de rentabilité. 

ENJEUX

  • Une exception sur le marché britannique. Starling Bank est la plus petite des néo-banques sur le marché anglais, avec 1,8 million de clients, contre 4 millions pour Monzo et plus de 10 millions pour Revolut. Mais elle a très tôt limité ses ambitions de croissance en privilégiant d'une part la captation de dépôts (dont le montant moyen est trois à quatre fois plus élevé que celui de ses concurrentes) et d'autre part la multiplication des sources de revenus. A cet égard, sa marketplace a été lancée très précocement, ce qui lui permet aujourd'hui de bénéficier de revenus récurrents avec près d'une trentaine de partenaires. Les cartes ne représentent que 45 % du total de ses revenus (contre respectivement 55 et 63 % pour Monzo et Revolut).

MISE EN PERSPECTIVE

  • Si les néo-banques peinent toujours à rentabiliser leur modèle, les effets de la crise sanitaire n'ont pas arrangé les choses. Leur activité a aussi ralenti pendant la crise. Pourtant, en dépit de ce contexte difficile, Starling Bank a su récolter les fruits d'une stratégie différenciée depuis longtemps.
  • La néo-banque devra bientôt faire de nouveaux choix stratégiques d'ampleur. Selon le Times, elle serait au coeur de l'intérêt grandissant de géants tels que JPMorgan et Lloyds, qui chercheraient à la racheter. La PDG de Starling Bank a toujours réfuté les rumeurs d'un éventuel rachat, tablant plutôt sur des ambitions d'entrée en bourse pour consolider sa position unique sur le marché des néo-banques.