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Une carte en bois pour planter des arbres

LES FAITS

  • Poussant toujours plus loin le concept des moyens de paiement respectueux de l'environnement, la FinTech TreeCard ouvre sur liste d'attente le lancement de son produit-phare, une carte de paiement en bois, avant de lancer d'autres services de néo-banques.
  • Le moteur de recherche allemand à but non lucratif, Ecosia, s'est associé à l'initiative pour permettre le financement de projets de reforestation.
  • L'objectif de TreeCard est double :
    • limiter l'utilisation du plastique
    • participer financièrement à la reforestation des zones les plus fragiles de la planète
  • Pour répondre au premier objectif, la carte est fabriquée dans un mélange de bois de cerisier, issu de forêts gérées de manière raisonnée, et de plastique de bouteilles recyclées.
  • Pour le second objectif, TreeCard a passé un accord avec Ecosia, qui finance en partie l'opération de lancement et met des ressources à disposition de la FinTech. 80 % des commissions d'interchange seront reversées au profit de projets de reforestation soutenus par Ecosia.
  • Objectif chiffré : TreeCard espère convaincre 100 000 nouveaux porteurs au cours des six premiers mois.
  • Cible première : les 15 millions d'utilisateurs du moteur de recherche d'Ecosia.
  • Tarif : la carte sera gratuite, à l'exception des frais d'envoi (3 dollars).
  • Partenaire technique : Synapse. La carte est émise sur le réseau Mastercard.
  • Fonctionnalités :
    • suivi en temps réel de la plantation d’arbres
    • budget mensuel prévisionnel
    • répartition des dépenses par catégorie
    • paiement sans contact
    • notifications à chaque transaction
    • partage des factures
    • assurance du moyen de paiement
  • Elle sera lancée effectivement début 2021 et proposée en Europe (notamment Allemagne et France), mais aussi potentiellement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. 

ENJEUX

  • Agir concrètement : Ecosia et TreeCard estiment que chaque tranche de 60 $ dépensée par un utilisateur avec sa carte permettra de planter et de gérer pendant trois ans un arbre dans une zone où la biodiversité est menacée. A terme, pour une dépense moyenne de 500 dollars par mois sur chaque carte, Ecosia pourrait planter 6 millions d'arbres la première année.
  • Pour Ecosia, il s'agit de booster son action associative : en soutenant TreeCard, Ecosia envisage de booster son action de reforestation dont le décompte actuel se trouve aux alentours de 110 millions d'arbres replantés dans le monde. Et pour TreeCard, il s'agit d'une audience captive qu'elle va pouvoir cibler d'emblée pour lui proposer un produit financier en accord avec ses valeurs.

MISE EN PERSPECTIVE

  • La présentation de cette carte en bois est loin de représenter une simple opération marketing. Elle porte les engagements de ses créateurs et illustre une tendance de fond qui touche aussi de nombreux acteurs de la finance, y compris en France. 
  • Ainsi, la carte prend une dimension plus éco-responsable en portant des valeurs, comme chez Mitto qui calcule l'impact social et environnemental des dépenses, ou en mettant son support au service de la protection de l'environnement, avec la carte recyclable pour enfants de GoHenry, ou l'offre recyclable d'Idemia.
  • Crédit Agricole reste un exemple en la matière, en proposant des cartes biodégradables et en organisant leur recyclage depuis 2013.